a
jeune fille est assise rêveuse comme il se doit
assise
sur une chaise il y a
un
rayon de soleil rideaux qui discrètement
remuent
dans le soleil elle attend
ce
qu’on lui a promis (c’est-à-dire
sans
savoir)
l’homme
est entré il ferme les volets il
ne
reste qu’un rai de lumière il
se
tourne vers elle elle
remarque
qu’elle n’a pas eu le temps
pas
eu le temps de le dévisager
d’entrevoir
son visage elle devine les
geste
furtifs à hauteur de ceinture
légers
bruits métalliques (il ouvre sa braguette)
ouvre
son ceinturon c’est dans le noir presque
l’obscurité
sexe déjà tendu effleure les
lèvres
de l’adolescente elle recule elle fait
tomber
la chaise il ordonne calmement qu’
elle
revienne s’asseoir faute de quoi
entend
dans la pénombre siffler le ceinturon
c’est
effrayant
il
frappe il bande
il
frappe jusqu’à ce qu’elle revienne s’asseoir
il
explique il n’expliquera rien il dit
ouvre
la bouche il dit maintenant fais-moi jouir, petite putain
elle
obéit visage mouillé de larmes morve qui coule sur ses lèvres
elle
est brusquement décoiffée, plus belle que tout à l’heure
vieillie
subitement cela l’écœure cette
—
chose —
dans
sa bouche il n’est pas très content il se sent obligé d’expliquer
avec
des mots pénibles il dit
(suce-moi
bien petite salope, pompe-moi)
il
dit lèche, lèche, lèche
comme
si tu léchait une glace, un eskimo et — branle-moi en même temps
elle
ne comprend pas bien branle-moi il prend sa main, la pose sur
le membre,
la
guide il est très excité il pense je vais jouir ça l’agace
il voudrait faire durer
s’il
veut durer il doit quitter sa bouche et
recommence
de la frapper elle
avait
pourtant fait
exactement
ce qu’il voulait
sans
doute n’avait-elle pas donné satisfaction
elle
se sent coupable
il
déchire ses vêtements,
sa
robe si légère
qu’elle
aimait bien, une robe d’été avec des fronces et des motifs
très
gais elle est en sous-vêtements, en
slip
et soutien-gorge elle a
de
plus en plus peur elle a
envie
de pisser elle hésite à penser (« envie de faire pipi »)
elle hésite
à
demander elle devine ce serait une nouvelle faiblesse et pourtant
(c'est exquis)
elle
demande elle murmure
—
J’ai besoin d’aller aux toilettes
il
rit évidemment, il dit
—
T’as qu’à faire debout mais avant
retire
ta culotte — elle ne veut pas il frappe c’est très simple
elle
ne veut pas et puis elle veut
elle
finit par accepter il la trouve vraiment très agréable corps
souple
et juvénile enfin exactement ce qu’il fallait
les
autres, en bas, doivent de temps en temps s’intéresser
à
ce remue-ménage ils savent que tout à l’heure la demoiselle
sera
à eux enfin qu’ils pourront s’amuser avec elle elle
est
debout adossée au mur froid dont la tapisserie etc.
on
se rend compte que la pièce est vétuste, sale
cette
demeure où l’on était content de se rendre, jadis, un dimanche
accompagner
quelqu’un, je ne sais plus elle est debout elle a
encore
son soutien-gorge, c’est tout elle finit par pisser ça coule
chaud le long
des
cuisses il a plaqué sa main entre les jambes elle
crie
et referme ses jambes il rit de plus en plus il force avec son doigt
la
prend par les cheveux (pisseuse) l’oblige à s’agenouiller
dans la
flaque
et de nouveau (sa bouche) plus violent elle
tousse,
s’étouffe il jouit s’enfonce davantage elle croit qu’elle
va
mourir
c’est
dégoûtant
c’est
pire c’est inimaginable ne pas comprendre ce qui se passe
pourquoi
c’est du sang dans sa bouche (croit-elle) il insiste & lui
frappe
la tête contre le mur — avale, avale tout et continue
de remuer
dans
sa bouche
elle
le sent qui faiblit qui
(refroidit?)
elle
pense que c’est fini qu’on va la laisser tranquille qu’elle
va
pouvoir
dormir
s’en
aller
c’est
fini, sûrement c’est fini elle a ce petit coup d’œil
vers la fenêtre, vers la porte il dit
—
tu veux t’en aller?
Elle
dit oui-s’il-vous-plaît-je-vous-en-prie etc. elle pleure sans
arrêt elle semble angoissée
perdue
il se dit qu’elle ne s’en remettra pas, jamais, il se dit
également que cela ne fait rien
au
contraire, puis il concède
—
Si tu veux tu peux partir maintenant... ajoute
doucereux
Tu reviendras, n’est-ce pas? et elle
ment
bien sûr
elle
se couvre avec sa robe déchirée se rajuste comme elle peut
ramasse
sa culotte l’enfile rapidement elle est près de la porte elle
le
regarde qui se rajuste en souriant elle la main sur la poignée
ouvre
la porte en se disant (je suis pieds nus) elle pense
au
trajet du retour elle ne sait pas
quelle
heure il est ouvre la porte franchit le seuil et se
réveille
face au demi-cercle des invités qui
affreusement
sourient il y a des femmes avec des bijoux
des
femmes avec des vêtements qui laissent voir
selon
les mouvements
la
poitrine, les jambes et le
sexe
parfois ou bien
les
fesses les hommes sont très élégants en costume
cravates
chacun a un verre de (champagne?)
un
verre d’alcool ils la regardent en souriant elle remarque aussi
les
chiens puis cette femme à
quatre
pattes dans un coin personne ne s’occupe d’elle un
gros
chien noir la couvre il bave et tout son corps est remué
de
saccades grotesques n’était visage ravagé enfin une expression
extatique
et morbide ils la saluent d’un geste
discret
et élégant elle voudrait retourner dans la pièce fermée cela
les
amuse ils lui
parlent
très gentiment alors Mademoiselle, il paraît que notre ami vous
a
fait
des misères elle ne peut détacher
son regard de la femme et du chien cela ne finit pas je crois
que
vous aimez les animaux, dit l’un.
C’est bien. Auparavant nous voudrions
découvrir
vos talents. Les susciter peut-être il
se tourne vers l’homme qui sort de la chambre sale alors,
que sait-elle faire pour l’instant?
—
Sucer, et se pisser dessus... Tout
le
monde éclate de rire la jeune fille
est
confuse elle rit avec eux le chien halète bizarrement et bave sur
l’épaule de la jeune femme blonde extatique et morbide on l’interroge
—
Tu veux sucer encore? Elle sait qu’il
faut
dire oui Elle dit oui, très faiblement le chien a quitté la jeune
femme on lui dit
de
s’approcher elle vient à quatre pattes la jeune fille a vu la
chose ignoble
le
membre lourd rouge énorme quitter luisant le ventre de la fille avec
un
long filet gluant elle ne comprend pas la femme est à ses pieds, à
genoux on lui dit
de
s’installer sur un fauteuil de se vautrer et d’écarter les
cuisses on
relève
ses jambes on les pose sur les accoudoirs on pousse la fillette
puisque
tu aimes ça tu vas sucer Madame la
fillette est à genoux le visage
enfoui
entre les cuisses moites ça coule très gluant âcre un homme est accroupi
derrière
la fillette la jeune fille il caresse ses seins, sa petite poitrine
il
relève le soutien-gorge je crois / que tu n’as pas besoin
de ça... et la caresse elle sent
contre
ses fesses contre
son
dos le membre dur peut-être a-t-il ouvert son pantalon peut-être qu’il
se
frotte à la peau de l’enfant c’est ça il jouit tout de suite
une femme
s’agenouille
à son tour et lèche le dos de la gamine un homme lui tire les cheveux
en expliquant enfonce bien ta langue puis, la bousculant un
peu enfonce tes doigts maintenant et plus tard ta main toute
entière tandis que la jeune femme penchée sur le côté suce un
homme qu’une autre femme embrasse et caresse avec ses
ongles longs elle se caresse également elle relève sa robe
du coin de l’œil
la
fillette entrevoit ce sexe lisse où les doigts s’insinuent, d’autres
doigts elle se rend compte
que
sa main est entière dans le ventre de la blonde cela
fait
peur elle voudrait s’en aller on s’aperçoit qu’elle
ne cesse de pleurer ça ajoute à son charme quelqu’un l’oblige
à se tourner un homme est devant elle, elle sait qu’il faut ouvrir
la bouche et subir
l’écœurant
va-et-vient prêter sa langue répugnante puis
accepter
comme une faveur le jus
salé,
suri, giclement
abondant
une femme s’agenouille et l’embrasse
(l’embrasse
: sa langue fouille la bouche de l’enfant dont la main n’
a
pas quitté le ventre de la blonde) on lui dit de se relever on lui
propose
à boire elle retire sa main prend le verre en reniflant
c’est
une pleurnicharde dit une femme
tu
es jalouse, oui
jalouse,
moi? et pourquoi ça?
ce
soir c’est mais il ne finit
pas sa phrase un homme entraîne la gamine il
la
prend par la main il a l’air très gentil tu n’as jamais...
tu n’as jamais... enfin, on t’a déjà... Elle ne sait
pas répondre elle aimerait dire oui, pour faire plaisir, mais elle
ne voudrait pas mentir
ne
voudrait pas déplaire elle fait simplement non en remuant la tête
il lui dit de finir son verre c’est
fort
elle tousse elle l’éclabousse s’effraie il rit elle ne comprend
pas.
Elle
est couchée sur un sofa il lui ouvre les jambes il dit
c’est
merveilleux il caresse le pubis il
répète détends-toi il enfonce son doigt
lentement
il
enfonce son doigt très simplement après l’avoir humecté de salive
doigt
enfoncé complètement il lui demande si ça fait mal
pas
tellement fait-elle d’une voix
douce alors
il
glisse sa main gauche sous les reins de l’enfant et la soulève
un peu
cambre-toi
le doigt la quitte effleure le périnée
et cherche
entre
les fesses
cambre-toi
détends-toi
(ça
fait mal)
A
la bonne heure, conclut-il doigt
à demi enfoncé
dans
le cul de l’enfant tu sais, il va falloir t’habituer
à
des choses plus sérieuses mais pour
l’instant c’est presque avec
tendresse
qu’il introduit le doigt elle grimace elle est
stoïque
on ne sait pas pourquoi
si
tu n’obéis pas on te tuera
si
tu n’obéis pas on te punit on
te
bat on te torture et on te tue et
si
tu obéis & si tu
t’habitues
si tu plais enfin ce quelque chose qui sait les retenir les faire
revenir mais pour l’instant c’est
un
doigt dans le cul elle pense à ses parents à ses amies d’école
au
chemin qu’on prenait pour revenir à la maison
les
haies les baies les limaçons elle grimace
ce
n’est pas qu’elle pleure mais des larmes sans cesse
s’écoulent
de ses yeux pleure tu pisseras moins commente l’homme
soudain moins sympathique le doigt
fiché
complètement ce petit va-et-vient lancinant il est debout il a
ôté
son doigt qu’il pose sur la bouche d’une femme debout tout
près de lui la gamine serre les jambes on lui dit
reste
comme tu étais elle ouvre de nouveau
les jambes ses
jambes
maigres les autres femmes la toisent avec amusement avec
agacement
mépris et parfois
hostilité
car elle attise le désir qu’allons nous faire de toi, à présent?
demande
un homme qui s’est penché nue elle n’est pas très jolie
il faudrait
l’arranger,
est-ce possible? il y a sûrement
moyen de l’arranger les femmes l’emmènent avec elles
dans une pièce à l’écart on la recoiffe on la nettoie un peu
on tâche de la rendre présentable elles en profitent pour la pincer,
la bousculer une femme brandit un objet si on te mettait ça dans
le cul? quelques-unes applaudissent d’autres sont indifférentes
ce n’était
qu’une
menace une méchanceté de toute façon elle pleure tout le temps ça
ne changera guère
elles
la coiffent, la massent, la parfument son corps est huilé, oint on
la fait boire on la maquille enfin
les
hommes s’impatientent qu’est-ce que vous fabriquez là-dedans?
on va finir par s’imaginer des choses
ah
ah ah
Gamine
fardée (maintenant il ne faut plus pleurer), déguisée en putain
enfin
ce
genre un short très court très serré rien dessous une sorte de bustier
qui dénude le ventre et tâche de mettre en exergue son peu de poitrine
les cheveux en chignon lèvres peintes et les yeux, bracelets bagues
boucles d’oreilles et une sorte de collier en cuir orné de brillants
et d’anneaux de métal maintenant
tu
es des nôtres j’imagine
je
crois que pour ce soir
elle
en a eu assez
on
te laisse tranquille tu fais ce que tu veux ; tu bois, tu nous
regardes et
si
tu veux sucer
tu
n’as qu’à demander elle
dit
Merci presqu’inaudible et chacun
(vaque)
à ses occupations elle se regarde dans une glace une femme
derrière
elle une femme très belle qui la tient aux épaules elle porte une
longue robe et ses mains glissent sur les épaules de la fillette en
caresses
lentes effleurements elle sent sous ses ongles durcir les mamelons
elle dit
j’étais
avec le chien tout à l’heure et tu m’as regardée... avant
de
me sucer et d'enfoncer ta main La
fillette n’avait pas
reconnu
celle qui
celle
qui
(comment
t’appelles-tu?)
Elle
n’ose pas répondre elle est troublée par la caresse
Tu
sais ils ne m’ont pas forcée. J’aime bien les chiens. J’aime
leur odeur. J’aime leur queue aussi...
elle voit que la gamine a mal compris. Elle rit. Leur sexe. J’aime
les
sentir
en moi, j’aime me sentir chienne tu
aimerais
essayer?
La
gamine n’ose pas dire « je ne crois pas » elle baisse
la tête simplement elle a une moue la femme rit encore elle dit
viens, je vais te présenter à Rex (n’importe quel autre nom de
chien) elle l’entraîne avec elle on entend tu la pervertis
pas trop hein? les
rires
habituels dans l’alcôve fermée pénombre presque le
chien
couché se lèche la
femme
est accroupie près du chien couché sur le dos elle
le
caresse là Tu vois
il
bande tout de suite il n’a pas
d’états
d’âme — lui — essaye si tu veux
rêveuse
la gamine s’est penchée la main
posée
sur le fourreau sur les poils
gentiment
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